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Joie, je suis joie...

le moment d'auto-satisfaction

L'absence de publication sur ce blog pouvait laisser penser que mon projet "Et soudain, une émotion..." était au mieux en mode pause , au pire à l'abandon.

Il n'en était rien même s'il est vrai qu'il n'est pas toujours simple de trouver le temps nécessaire pour faire avancer les choses. Surtout si l'on est comme moi d'un naturel à la fois hésitant et perfectionniste.
Face aux photos à traiter, je me pose mille questions. Vais-je choisir cette photo de face qui interpelle ou celle-ci, de trois quart qui offre une part de mystère? Faut-il plus de contraste ou plus de luminance? Je renforce la saturation sur les tons verts ou sur les ton bleus? Je joue sur l'exposition globale ou seulement sur les ombres? Je renforce l'aspect dramatique ou j'adoucis le rendu? Et puis d'abord, est-ce vraiment une bonne idée de passer en noir et blanc?
Mes interrogations sont incessantes et, bien sûr, heureusement même,, parfois interrompues par l'une ou l'autre obligation professionnelle! Il ne faut pas négliger la marmite qu'il faut faire bouillir.

Mais parfois, il y a un moment de grâce. Ou soudainement les multiples voix dans la tête se taisent et où l'on sait quel est le chemin à suivre.
C'est ce qu'il m'est arrivé alors que je travaillais sur la série Sérénité de mon ami Christophe.
Le noir et blanc ne me plaisait pas. Le résultat que j'obtenais ne me semblait pas en harmonie avec l'anecdote racontée ni avec le souvenir de la séance de prise de vues.
Dépité, j'ai réinitialisé tout le travail apporté à l'une des images. Salut noir et blanc. Retour à la couleur.

J'ai fait glisser le curseur Saturation vers la gauche. Comme ça, par désoeuvrement, par hasard, par chance... Et, paf !, C'était ça. C'était le chemin, la route, la Voie!
3 images traitées plus tard, je sais que pour une de mes séries, le résultat obtenu résonne avec ce que j'avais envie d'obtenir.
Et je vous jure, je trouve ça formidablement apaisant. 

broken image
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Et franchement, je le trouve incroyablement photogénique mon pote Christophe!